Les travaux dans les arbres sont de retour avec l’automne. Notre specialité : les élagages et abattages qui demandent de grimper, grimper, grimper ! Et toujours en connection avec la nature. Donc si vous demandez s’il serait bon de tailler votre arbre pour sa santé, la réponse est le plus souvent « non » !
Nature
La grimpe d’arbre en douceur (2)
Pour grimper aux arbres, un principe de sécurité élémentaire est d’être TOUJOURS sécurisé par une corde. Après avoir grimpé tout en haut de l’arbre, le grimpeur installe une corde avec un système de frein-bloqueur de manière à pouvoir se déplacer dans les branches, en descente et en remontée. Un système très simple et efficace est le montage avec une extrémité fixée au baudrier, l’autre partie de la corde coulissant dans un noeud spécial, comme montré dans notre fiche technique « Corde de travail ».
Pose de nichoirs
Le moment arrive ! Pensez à poser des nichoirs dans votre jardin dès l’automne. Les oiseaux nicheurs exploreront les endroits pour installer leur futur nid pendant plusieurs mois avant de se décider. Les nichoirs seront propres, de préférence exposés au sud-est mais à l’abri du soleil direct. Et bien sûr hors d’atteinte des chats (et des écureuils). Plus d’info chez Natagora.
Ecologie au jardin
Retour de la saison des élagages en hauteur, avec encore plus d’attention aux oiseaux et aux insectes : de nouvelles modalités de gestion des résidus de coupe, des techniques d’abattage moins perturbantes pour le milieu, des carburants un peu moins polluants. Toujours à la recherche d’un équilibre entre les besoins des hommes et la place de la nature…
Le nouvel eldorado ?
Regardez bien ce paysage… Vous avez vu les clôtures ? Et bien oui, les Hautes Fagnes cachent encore des surprises, en l’occurrence, la gestion de centaines d’hectare par le pâturage des moutons. Mais pas facile pour Marc, berger idéaliste et philosophe, de s’y retrouver entre la sélection de brebis résistantes au terrible climat, les aspirations des scientifiques et la pousse aléatoire de l’herbe, les contrats de gestions draconiens et les aléas de la météo… Alors, futur eldorado pour jeter les bases d’un pastoralisme durable ou simple essai sans moyens et sans lendemain ? Affaire à suivre…
Matin de Fagnes
Le loup à Gedinne
Un loup aurait été aperçu dans les environs de Gedinne fin août. Info ou intox ? Outre qu’on se demande à qui profiterait un tel canulard, il est tout à fait vraisemblable qu’un loup parvienne jusque dans nos Ardennes.
Les loups vivent en meute, très organisée, mais il arrive de temps en temps qu’un individu adulte quitte la meute, aparemment faute de pouvoir y intégrer une place dans la hiérarchie. Les loups solitaires sont en général rejetés par les autres meutes. Or l’animal est un coureur de fond hors normes : il peut parcourir 80 km en une nuit, au petit trop. Profitant de la continuité des massifs forestiers, il est donc tout-à-fait possible qu’un loup en quête de territoire vierge parcourre plusieurs centaines de kilomètres depuis son point d’origine.
Faut-il se réjouir de ce passage ? Oui et non. Non, d’abord parce que son retour n’est absolument pas préparé dans l’organisation du milieu rural et pourrait même aller à l’encontre de certaines actions en faveur de la biodiversité. Ainsi par exemple, l’élevage extensif de moutons de races locales menacées (méthode agro-environnementale subventionnée) ferait sans doute les frais d’un retour du loup, prédateur privilégié du mouton. Oui, parce que le loup est un « espèce parapluie », entendez par là que si le loup se porte bien, cela témoigne que tout un écosystème est correctement protégé et en situation d’amélioration.
A suivre…
Formation Grimpe d’arbres
Prochaine session de notre formation « Autonomie en grimpe d’arbre » les 14 et 15 avril en Entre-Sambre-et-Meuse : à la découverte de l’autre dimension des arbres. Ne tardez pas à vous inscrire via l’onglet Contact, le nombre de place est limité. Pas d’expérience d’escalade nécessaire mais une forme physique correcte. Et pas de vertige !
Eléonore
C’est un faucon habitant les falaises côtières, grand migrateur : 9500 km, de la Méditerrannée jusqu’à Madagascar ! En Méditerrannée, il niche au mois d’août sur des ilôts rocheux peu fréquentés (éh oui, ça existe encore). Nous avons été à sa recherche à Tilos, dans le Dodécanèse. Merveilleuse petite île (60 km²) entièrement en Natura 2000, avec un projet LIFE bien actif, pour le faucon Eléonore et l’aigle de Bonelli. A visiter absolument si vous passez dans le coin…
Sur les traces du castor
Promenade dans la région de Willerzie pour observer cet incroyable bâtisseur. Et petite réflexion à la clé : quelle place reste-t-il pour la vie sauvage dans notre environnement ? D’un côté nos efforts de protection du milieu naturel portent leurs fruits si le castor recolonise ses anciens territoires ; de l’autre côté pourtant, sa présence occasionne des dégâts. On entend désormais des réflexions du genre « il y a trop de castors, il faudrait autoriser à nouveau leur chasse ». Ce qui est sûr, c’est que sans politique cohérente de suivi de cette réintroduction (spontannée ou pas), on va droit vers des positions inconciliables, à l’exemple du loup en France. La Wallonie pourra-t-elle relever ce défi, et en préparer d’autres comme … le retour du loup ?