Amenagement anti érosion

Installation d’une fascine doublée d’une haie diversifiée, à base de cornouiller, noisettier, viorne et groseiller à Marilles. Aujourd’hui, on pense l’aménagement de l’espace rural en termes de services écosystémiques. Lutter contre l’érosion, c’est aussi l’occasion d’agir en faveur de la biodiversité. Et dans ce cas-ci, grâce a une excellente complicité entre la commune et l’agriculteur.

Ecouter la Nature autrement

Concert de nature, art et musiqueVendredi 10 août à 20h, le CRIE de Villers-La-Ville vous invite au concert balade de nuit avec Karim Baggili ! Une expérience inoubliable qui vous fera voyager au son de la guitare et du oud à travers le Bois de Lauzelle qui s’endort… Le concert sera ponctué d’activités Art et Nature proposées par Maximo Foncea. Envie de participer à cette soirée d’un genre bien sympa, appelez sans tarder le 010/419785 pour réserver et recevoir toutes les infos. Il reste encore quelques places…

Conserver le sol

Quel le lien entre la culture du coton en Afrique et de la pomme de terre en Belgique, entre la déforestation en Amazonie et la fonte de glaciers dans les Alpes ? L’érosion de millions de tonnes de terre par la pluie. Méconnu, insidieux, complexe : le défi est colossal !
Chez nous, les coulées de boues de 2011 ont mis le problème à l’agenda des agriculteurs et des gestionnaires de l’espace rural. Il était temps !!!  Plus d’info sur giser.be

L’économie à sec ?

Vous avez dit "croissance" ?

Rien ne va plus pour le climat ? On nous prédit 4° d’augmentation pour 2030, soit le DOUBLE du scénario le moins PIRE donné par le GIEC ? Allons donc ! Nous connaissons un automne extraordinairement sec, après un été avec des pluies diluviennes ? Le sud de la France subit des inondations catastrophiques depuis 3 ans en automne ? La mer du Nord se réchauffe au point d’y retrouver des sardines portugaises ? Peu importe : c’est l’économie qui va mal ! Solutionnons la crise financière et tout ira mieux. Mettons joyeusement des ex-conseillers de Goldman Sachs à la tête de la Banque Centrale européenne, les gouvernements italiens ou grecs, quitte à s’asseoir sur la démocratie. Que voulez-vous, la fin justifie les moyens, non ? Quant au climat, il se marre, car il sait que l’on s’occupera de lui quand la faim justifiera les moyens.

Pour aller plus loin, l’excellente chronique d’Hughes Le Paige, l’édifiant bouquin de Pierre Larrouturou et bien sûr, l’incontournable et impertinent site de Jean-Marc Jancovici.

Le loup à Gedinne

Un loup aurait été aperçu dans les environs de Gedinne fin août. Info ou intox ? Outre qu’on se demande à qui profiterait un tel canulard, il est tout à fait vraisemblable qu’un loup parvienne jusque dans nos Ardennes.
Les loups vivent en meute, très organisée, mais il arrive de temps en temps qu’un individu adulte quitte la meute, aparemment faute de pouvoir y intégrer une place dans la hiérarchie. Les loups solitaires sont en général rejetés par les autres meutes. Or l’animal est un coureur de fond hors normes : il peut parcourir 80 km en une nuit, au petit trop. Profitant de la continuité des massifs forestiers, il est donc tout-à-fait possible qu’un loup en quête de territoire vierge parcourre plusieurs centaines de kilomètres depuis son point d’origine.
Faut-il se réjouir de ce passage ? Oui et non. Non, d’abord parce que son retour n’est absolument pas préparé dans l’organisation du milieu rural et pourrait même aller à l’encontre de certaines actions en faveur de la biodiversité. Ainsi par exemple, l’élevage extensif de moutons de races locales menacées (méthode agro-environnementale subventionnée) ferait sans doute les frais d’un retour du loup, prédateur privilégié du mouton. Oui, parce que le loup est un « espèce parapluie », entendez par là que si le loup se porte bien, cela témoigne que tout un écosystème est correctement protégé et en situation d’amélioration.
A suivre…

Naturellement vert

Petit à petit, les éléments du paysage se remettent en place dans nos campagnes : haies, arbres isolés, zones refuges… Le défi est énorme et désormais un agriculteur sur deux en Wallonie s’engage dans des actions concrète en faveur de la nature ! En faisons-nous de même dans nos maisons ?

A la recherche du maillage écologique